Deux nuits à l'hôpitaloli

Après deux nuits passés à l'hôpital, les deux nuits, c'est toi, qui me l'a demandé, par téléphone, en me mimant de rester avec toi le soir. Je n'ai pas pu refuser. J'ai eu contact avec mèdecin. Explication de la non opération. Ce n'est pas parce que vous croyez que la solution est d'une sorte que c'est forcément la meilleure. Les neurochirurgien en on décidé autrement. Faut leur faire confiance, mais dès fois on n'aimerait pas être à leur place.
"La dernière solution, je pense, c'est de remettre en place la première dérivation, qui est gênée par la tumeur"
"il y a ne dernière solution, changer de thérapie pour la chimio, passé sur une autre molécule"
"on est au bout de nos solutions"
"on sait pas quoi faire"
Voila à quoi je dois faire face maintenant, la parole de mèdecins, démunis devant l'adversité, démunis devant l'ennemi, face à un vainqueur déjà déclaré d'avance. Alors, je passe le plus grand nombre d'heures avec toi. Te faire manger, te faire rire, te faire dormir, quand tu me réveilles à 4h du matin, pour savoir si je suis toujours là, dormant sur mon lit de camp dans mon sac de couchage, normalement achetée pour le camping. Tout le monde ici dans ce milieu hospitalier te tutoie, te rend visite, une visite amical, il y en a même une qui fait des cauchemar la nuit en dormant.
Déconne pas, bébé, ici on t'aime ici bas.
Tes joues chauffent, te yeux te brûlent, tu souffres mais tu vis à mes côté, en moi.