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Maïssa
Maïssa
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18 novembre 2008

Soleil de novembre

Le Temps semble s'être arreté ici sur ce parking, ou sur les murs dans ta chambre. Le calendrier s'est remis à jour après 3 mois d'absence de ta part. Frigo vide, panière de linge vide, mais une pile atteingnant le plafond orne toutes les pièces. Je dois m'y mettre, un de ces jours. Parking plein, donc, aujourd'hui, nous sommes en semaine. Bouchon, klaxon signifiant ceux qui sont préssés de venir faire une courbette au patron, car les patrons ne surgissent au bureau, lorsqu'il n'y a plus de bouchon, mais du café prêt, vers neuf heures. Gauche, droite, je slalome dans les rues adjacentes de l'entrée Sud de Colmar, ou je croise les berlines étrangères se garant à un mètre de l'entrée du lycée privé, ou du collège du même adjectif. De peur que leur rejeton se foule une cheville sur les bandes blanches horizontales de la chaussée. Si ils le pouvaient, ils gareraient leur berline sus le préau, chacun leur tour. Le mien attendra. Pas cette rue là.  Ah ! zut trop tard. J'attendrai que le garde civil en jaune fluo me daigne de son oeil d'aigle me faire signe de passer. Tu ne vois rien de cette matinée, tu dors. Pourtant je file vers l'assistance sociale. Grande psychologue au garnd coeur qui reconnait les erreurs de certains. Elle va nous aider, j'en suis sur. Elle vient te voir même dans l'après midi, pour te raconter ce dont nous nous sommes relater pendant une heure trente. Une aide de la part de la ligue contre le cancer. Tu ne comprends pas. Tu n'y crois pas. Tumeur n'est pas égal à cancer. Je te rappelle le théorème de Erick, "Tu ne s'occupe de rien, je s'occupe de tout". Tu accepte de bon coeur, je suis sur du bon résultat de ces bons coeurs. Le tien en fait parti.

Patience. Je retourne à mes préoccupations, mes affaires, mes sommeils et mes repas en retard, mes manques de toi aussi, mais en rêve. Un jour viendra surement. Mais lequel ? Pour celui qui sait attendre, ca vaut le coup. Je te lirai tout ceci plus tard, mais je relate tout ces bons moments et les messages recus de tous. Tu te réjouie des noms que tu connais pas, il y a toujours quelque part des gens bons (de bayonne) qui pense à ceux qui souffre. Et ne dis pas le contraire, tu souffres.

Je t'aime bébé, a demain

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Commentaires
E
C'est un bonheur de vous lire. Je transmet, ca lui fait du bien. Continuez de vivre ce que vous faites et faite le au mieux.<br /> Permission accordée. Revenez.
N
Je suis sensible à ce que vous vivez et si vous le permettez je continuerai à venir vous voir et vous envoyer un petit coucou de temps en temps.
Maïssa
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